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LE BLAYAIS

Le Blayais, l’estuaire pour repère

Carte du Blayais en Gironde

Le Blayais, riche d’un patrimoine naturel et culturel, est ce territoire viticole (Blaye - Côtes de Bordeaux) du nord de la Gironde, limité par la Charente-Maritime, le libournais, et la rive droite de l’estuaire de la Gironde. Ce sont des vignes à perte de vues, de petits vallons ou sont érigés de jolis châteaux ou des maisons en pierre de taille, de cette pierre du Bourgeais, irisant d’une couleur blonde leurs façades, tranchant avec le vert de la campagne et des vignes. 

En bordure d'estuaire, notamment sur la route de la corniche, des galeries ont été transformées en habitations troglodytiques. À certaines périodes de l'année, des visites guidées sont organisées pour les découvrir. Les villages du blayais accueillent de petites églises romanes qui sont de purs bijoux d’architecture. De nombreux chemins de randonnées permettent de les découvrir.


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Blaye, à l’ombre de la citadelle


La citadelle Vauban, ville dans la ville, élevée à flanc de falaise et classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, attire de nombreux visiteurs. L’accès est libre, tout comme le parking qui lui fait face, au bas des remparts. On y déambule au gré de ses envies, en parcourant ses ruelles étroites, en s’arrêtant dans de petites échoppes, ou en foulant ses espaces verts que les enfants sont heureux de gravir. 

Des panneaux indicatifs racontent son histoire. Afin de défendre Bordeaux et le royaume de France, de la menace anglaise, Vauban construit en 1685, sur ordre du roi Louis XIV, une citadelle encerclant la ville. Longtemps édifice militaire, elle représente aujourd’hui un site touristique majeur d’Aquitaine. Ce monument sur une trentaine d’hectares, dont on accède par la porte royale ou la porte dauphine possède plusieurs vestiges : les tours de l’ancien château fort de la famille des Rudel datant du XIIème, la tour de l’Eguillette, la place d’armes. La poudrière et le couvent des Minimes –magnifiquement restauré - accueillent des expositions temporaires. 


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Ses souterrains menant au port se visitent également, tout comme en son cœur le musée d’histoire et d’archéologie (visites payantes). La citadelle fait partie avec le Fort Pâté et le Fort Médoc, situés en face de Blaye, du « verrou Vauban », ce triptyque défensif unique en France. En juillet et août, un petit train touristique, au pied de la citadelle, embarque les voyageurs pour une visite commentée du blayais, de son vignoble et de l’estuaire, le plus long d’Europe, avec ses 70 kilomètres, et qui rappelle des souvenirs de gabarres chargées de bois, de pierres, et de vins. On peut découvrir la citadelle en calèche avec le château Marquis de Vauban qui propose une visite de ses chais et une dégustation de ses vins

Autres vestiges emblématiques de la cité, la basilique Saint-Romain, aujourd’hui détruite. Nécropole des rois Mérovingiens d’Aquitaine, dont le plus célèbre Roland, seigneur de Blaye et neveu de Charlemagne, qui fut attaqué par une troupe de pillards Vascons alors qu'il traversait le défilé de Roncevaux dans les Pyrénées. 

On embarque aussi de Blaye pour des croisières fluviales le long de l’estuaire, d’îles en îles (lire la rubrique consacrée au Médoc). La commune de Braud et Saint-Louis, en bordure de l’estuaire abrite la centrale nucléaire du blayais. 

Au sud de Blaye, Plassac a conservé les vestiges de villas gallo-romaines qui attestent de la présence humaine dès le 1er siècle. Son petit port est tout à fait charmant. À découvrir aussi à Saint-Geniès de Blaye, un étier – chenal d’eau de mer – Le petit port de Bernu, les carrelets – maisons typique de pêcheurs sur pilotis – et les paysages sauvages de l’estuaire.

On peut aussi observer une faune et une flore exceptionnelles dans les marais du Blayais. 



À l’est de Blaye, sur la commune de Berson, une stèle rappelle la bataille de Cau, opposant pendant la seconde guerre mondiale les maquisards aux allemands, qui fit quarante morts. Le village abrite aussi la maison forte de Reisset construite au XIIIème ainsi que des moulins et des fontaines à découvrir sur les chemins de randonnées. 



Bourg-de-Gironde, l’exception fluviale

Pour se rendre à Bourg-de-Gironde, on peut emprunter la route de la corniche, longeant l’estuaire de la Gironde sur une dizaine de kilomètres. On peut aussi apercevoir dans la falaise calcaire des habitations troglodytiques. Bourg-de-Gironde, qui contrairement à son nom, se trouve sur la Dordogne, est un petit village tranquille, avec son petit port au bord de l’estuaire, un magnifique lavoir couvert datant du XIXème, et sa ville haute menant sur les ruines du château de la citadelle ou a pris place un musée hippomobile. De son promontoire, on a une vue sur le village, l’estuaire et le bec d’Ambès. 



Dans les environs de Bourg-de-Gironde, la grotte ornée de Pair-Non-Pair dispose de gravures pariétales de bisons, mammouths, bouquetins, datant de 30.000 ans. À Lansac, le moulin du grand Puy a été entièrement restauré par un chantier de bénévoles, une fête lui est consacrée à la mi-juin.


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Saint-André de Cubzac, patrie du commandant Cousteau

Située sur la Dordogne, la commune dispose d’un petit port de plaisance, le port de Plagne que n’aurait pas renié celui qui a parcouru, les mers et les océans avec son bateau La Calypso

C’est là où est né l’homme au bonnet rouge, le commandant Jacques-Yves Cousteau et c’est aussi là qu’il est inhumé. Une jolie église romane a été édifiée par les bénédictins de la sauve Majeur au XIIème. Le coteau de Montalon, avec ses 73 mètres, est le point culminant de la haute-Gironde, quelques moulins témoignent encore du passé meunier. 

Au pied du Moulin de Montalon, une stèle indique le passage du 45e degré latitude Nord, soit à égale distance entre le pôle Nord et l’Équateur. La commune abrite le magnifique Château du Bouilh de style néo-classique, conçu par l’architecte du Grand théâtre de Bordeaux, à partir de l’ancien château du XVIème. 

Dans les environs, on peut admirer, à Cubzac-les-Ponts, un pont routier construit par Eiffel et reconstruit à l’identique par son petit fils après avoir été détruit par les allemands pendant la seconde guerre.